Naissance d’un bébé-médicament : une première en France

Les professeurs Frydman et Munnich ont annoncé la naissance du premier « bébé médicament » ou « double espoir » à l’hôpital Antoine Béclère à Clamart. Ce bébé est né pour guérir ses aînés.

Il s’appelle Umut-Talha, ce qui signifie « notre espoir » en turc. Et de l’espoir, ce petit garçon en représente pour sa famille. Il est né le 26 janvier, pèse 3,650 kg. Il est en pleine forme et il est surtout le premier « bébé médicament » né en France.

A sa naissance, des cellules souches extraites du cordon ombilical ont été prélevées : de ces cellules, seront ensuite issues des cellules sanguines qui seront précieusement conservées pour effectuer une greffe à ses aînés, a expliqué l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris(AP-HP).

Les enfants aînés des parents d’Umut-Talha sont atteints d’une grave maladie du sang, la bêta-thalassémie. Le couple a décidé de concevoir un « bébé médicament » ou « bébé du double espoir » pour aider leurs aînés à guérir un jour.

Un bébé pour guérir ses frères et sœurs

Dans ce but, comme la loi de bioéthique le permet depuis 2004, une fécondation in vitro et à un double diagnostic préimplantatoire ont été nécessaires. Ce procédé a permis de sélectionner non seulement un embryon sain mais aussi compatible avec un des enfants malades. Ainsi, non seulement Umut-Talha n’est pas malade mais il est un donneur génétiquement compatible avec son frère et sa sœur.

Avant de parvenir à la naissance de Umut-Talha, deux grossesses ont eu lieu, a expliqué le Pr Frydman. Dans le premier cas, le bébé était compatible avec ses aînés mais la grossesse s’est terminée par une fausse couche. Pour la deuxième grossesse, un bébé est né en bonne santé mais était incompatible avec son frère. Ses parents avaient tout de même désiré l’implantation de l’embryon. L’aîné de la famille a perdu la vie à peu près à ce moment-là. Puis Umut-Talha est venu au monde. Il pourra aider sa sœur à guérir.

Il s’agit d’une première en France : les autorisations ne sont délivrées qu’au cas par cas. Douze demandes ont été acceptées depuis 2006 par l’agence de biomédecine, selon Pr Frydman. (source babyfrance)

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j'en pense du bien....
mais un entretient devrait etre fait histoire de savoir si ce bébé est bien désiré

Pour moi c'est également une bonne chose mais seulement si ce bébé n'a pas a en souffrir. Comme par exemple ceux qui souhaites faire un bébé pour donner un rein ou je ne sais qu'elle organe a ses ainés. La j'avoue je suis quand même perplexe.

c'est une bonne chose mais effectivement il faut que cet enfant soit considéré comme un autre enfant à part entière pas uniquement pour guérir ses ainés , ils ne faudrait pas que le jours ou ceci iront mieux qu'il soit délaissés !